La solidarité et le partage c’est tendance et en plus ça rend heureux !

En ce début d’année 2022, le positivisme sociale doit exulter. La solidarité entre les membres d’une même famille, entre voisins ou encore entre les peuples doit primer sur l’individualisme afin de rassembler et de faciliter la vie de tous.

La solidarité unit des personnes dans un sentiment d’entraide et, si ces personnes sont liées, c’est parce qu’elles partagent le plus souvent des intérêts communs tels que la lutte contre l’isolement ou le manque de ressources.

Par ailleurs si la solidarité se joue collective avec une coopération d’individus aux valeurs morales identiques, ses bienfaits se mesurent surtout à l’échelle individuelle. En effet le fait d’aider, de rendre service, de proposer un bien à un tiers ou de partager ses connaissances réduit le stress et rend plus heureux.

Le partage, un concept transgénérationnel

Les nouvelles générations tout comme celles de nos grands-parents prônent le partage.

Si avant, quand on avait besoin d’un peu de lait, d’œuf ou de farine on allait voir le voisin le tout dans un esprit de solidarité et de services mutuels rendus, aujourd’hui les nouvelles générations, même si elles fonctionnent sur un mécanisme similaire, basent l’économie de partage sur des fondamentaux tels que l’environnement et l’écologie mais aussi le bien-être individuel et collectif. Ainsi il faut consommer, si ce n’est moins, mieux et responsable.

Pourquoi acheter une salade venant de l’autre bout du pays alors que l’on peut l’acheter localement voire la faire pousser dans un jardin partagé ?

Pourquoi acheter une voiture, louer un bureau ou une chambre alors que l’on peut faire du covoiturage, du coworking ou du couchSurfing.

Dans ces nouvelles tendances, l’humain et la satisfaction réelle de partager des produits, des services ou son savoir sont remis au cœur de la société .

L’échange est toujours gagnant – gagnant. Celui qui donne est bien souvent aussi celui qui reçoit, chacun apprenant de l’autre.

Même les entreprises s’y sont mises avec pour exemple le réseau d’échanges réciproques de savoirs (RERS) qui offre la possibilité aux entreprises d’acquérir de nouvelles connaissances..

Les nouvelles formes de solidarité

Les personnes en situation de fragilité sont nombreuses, une mère célibataire ayant besoin de soutien pour s’occuper de son enfant, une personne sans revenu faute d’emploi, une famille inquiète de laisser son parent, en perte d’autonomie, seul la nuit, un individu vivant mal la solitude, un jeune ayant des difficultés à payer son loyer, les exemples ne manquent pas.

Face à ces difficultés, la solidarité est une alternative non négligeable permettant aux individus de trouver un terrain d’entente. Ainsi les personnes qui en ont la possibilité peuvent héberger à titre gratuit une personne lui rendant en échange des services de garde d’enfants, de promenade d’animaux, de travaux ou simplement proposant une présence la nuit.

La solidarité et le partage, des acteurs de cohésion sociale et de bien-être

Qui n’a jamais eu besoin un jour d’un petit coup de pouce ?

L’entraide draine des valeurs importantes favorisant l’intelligence collective et donc l’humain car comme le dit le proverbe africain si seul l’on va plus vite, ensemble, l’on va plus loin. L’entraide et le partage permettent d’avancer parfois plus rapidement mais toujours plus sereinement.

Le soutien mutuel est source de réconfort moral et, au-delà de cet aspect participant à la sociabilisation, il favorise l’économie monétaire. Ainsi en partageant les ressources, l’on consomme moins et donc mieux.

De plus en plus d’entreprises se positionnent sur cette question et proposent une activité ou un service basé sur la solidarité, le modèle d’affaires de ces entreprises sociales et solidaires (ESS) n’étant que le moyen d’atteindre leur objectif social.

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